Marie-Anne COLLOT (Paris, 1748 - Nancy, 1821) Portrait... - Lot 114 - Villanfray Pommery

Lot 114
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4000 - 6000 EUR
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Marie-Anne COLLOT (Paris, 1748 - Nancy, 1821) Portrait... - Lot 114 - Villanfray Pommery
Marie-Anne COLLOT (Paris, 1748 - Nancy, 1821) Portrait de Marie Cathcart Buste en plâtre patiné Signé au dos sur la découpe du buste: Marie Collot - Haut. totale: 62 cm; Piédouche en marbre: Haut. 14 cm - Datation: 1768 (pour la création du plâtre original) Dans l'oeuvre de Marie-Anne Collot, le portrait de Marie Cathcart est sans nul doute le plus connu mais aussi le plus réussi. C'est peu de temps après l'arrivée de Lord Cathcart - et de toute sa famille - comme ambassadeur d'Angleterre en 1768, que l'artiste exécute le portrait de sa fille, Miss Cathcart. Celui-ci ne manque pas d'être abondamment décrit par un Français non identifié qui séjournait alors à Saint Petersbourg, et qui nous donne de précieuses information sur l'abondante activité de Marie Collot dans la deuxième partie de sa carrière, passée en Russie à la cour de Catherine II: «Le Dernier ouvrage que j'ai vu dans l'atelier de Melle Collot est le buste de Miss Cathcart, fille de M. l'Ambassadeur d'Angleterre. La tête de cette jeune personne est une des plus jolies qu'on puisse imaginer, et il faut convenir que l'artiste a rendu avec toute l'exactitude et tout le talent possibles la finesse des traits de son modèle, et ce sourire gracieux, et la douce passion de la modestie qui est prononcée avec tant de vérité sur cette physionomie qui la rend si intéressante (...). Je reviens sur le buste de Miss Cathcart qui ressemble si parfaitement à son modèle; l'un et l'autre réunissent cet heureux et rare assemblage de tout ce qui exerce un empire puissant sur le coeur de l'homme, vous y voyez cette beauté vivante et animée à laquelle le sage ne résiste pas toujours; et cette qualité enchanteresse sans laquelle toute beauté est morte, ce je ne sais quoi si pathétique et si inexplicable, qui quelques fois frappe et disparaît comme un éclair». (anonyme, - peut-être Lévesque - «Eloge de Mademoiselle Collot», Encyclopédie de la Russie, chap. IX, BN, Mss. N. a. fr. 24 983). Hormis le plâtre original de 1768 (Paris, Louvre), les deux marbres dont l'un est sculpt
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