• Résultat : 53 760 euros
    Résultat : 53 760 euros
    Archet de Violon de : MAIRE Nicolas Remy dans toutes ses parties principales fait pour "GAND BERNARDEL Fres" vers 1876
  • Résultat : 209.920 euros
    Résultat : 209.920 euros
    Alberto GIACOMETTI pour Jean-Michel FRANK
    Lampe dite modèle Ovale (incisée), en plâtre naturel.
    Circa 1939.
  • Résultat : 49 920 euros
    Résultat : 49 920 euros
    Intéressant violon d'Antonio GRAGNANI fait à Livourne en 1777, portant étiquette d'Antonius Gragnani.
  • Résultat : 76.800 euros
    Résultat : 76.800 euros
    Léonard LIMOSIN (1505-1577), (attribué à)
    PLAQUE rectangulaire en cuivre émaillé polychrome
    représentant un gentilhomme en buste.


  • Résultat : 72 960 euros 
    CARTIER. Commande spéciale. BAGUE toi et moi en platine ornée de deux diamants de taille ancienne
  • Résultat: 31.000 euros
    Résultat: 31.000 euros
    François POMPON (1855 - 1933)
    Panthère noire, oreilles couchées, 1927
  • Résultat: 106.000 euros
    Résultat: 106.000 euros
    Bague "Solitaire"
    Poids du diamant: 6,89 ct
  • Résultat: 32.000 euros
    Résultat: 32.000 euros
    Adèle ROMANY (Paris 1769 – 1846),
    Portrait de Mlle Gillet Ducoudray.
    Exposition : Très probablement Salon, Paris, Museum central des arts, 1802, n°255.

Calendrier des ventes

Actualités

VENTE DU 22 JUIN SUCCESSIONS & A DIVERS

VENTE DU 22 JUIN SUCCESSIONS & A DIVERS



 René BOIVIN. - Suzanne BELPERRON.

Epoque Art déco. Modèle "S"
. Paire de CLIPS en platine 850 mm et or gris 750 mm en  forme de "S", à motifs géométriques d'enroulements entièrement sertis de diamants brillantés, la bordure sertie de diamants brillantés et de taille baguette. Poids brut : 24,6 g.
Sur un dessin de Suzanne Belperron.

 
Apprenti-orfèvre chez son grand-frère Victor, René Boivin est un garçon sérieux, appliqué et lorsqu’il fonde la maison qui porte son nom, il œuvre assez vite pour de prestigieuses marques, telles Mellerio ou Boucheron, dans une période riche en fabrication de bijoux néoclassiques un peu “gnangnans” mais indiscutablement le succès de l’époque à Paris. Nous sommes alors à la veille d’un âge de créativité lumineux, aussi intense et mondial que celui de la Renaissance, qui va chambouler tous les codes artistiques et moraux en deux périodes sur une cinquantaine d’années d’affilée, traversant avec force une crise économique et deux guerres planétaires, la dernière achevant de poser le linceul de la honte sur les rêves de grandeur des vivants. Avec sa tour, Gustave Eiffel donne le top départ de l’esprit créatif et ce chef d'œuvre tout en dentelle ouvre aux femmes le long chemin d’une liberté sociale et économique complète. Et c’est justement en épousant Jeanne Poiret, dont la famille, tout comme celle de René Boivin, œuvrait dans le tissu, que René Boivin va connaître un essor aussi explosif que durable ; car les enfants Poiret sont tous brillants et fréquentent les happy-fews sous la coupe de Paul, le grand couturier, ses deux sœurs n’étant pas en retard en matière de créativité ou d’indépendance économique ... Jeanne apporte à René la garantie d’une solide clientèle assidue remplissant le carnet de commandes. René disparaît en 1917 et Jeanne reprend le flambeau ; plus douée pour les affaires et très occupée par le maintien du rayonnement de la marque, elle recrute Suzanne Belperron, alors Suzanne Vuillerme, en 1919 et tandis que les architectes dominent le monde culturel, avec des créations faites d’angles, de gradins, de précision, d’équilibre, bref, de repères orthonormés, dans un succès encore à l’ordre du jour plus d’un siècle plus tard, Suzanne, elle, dessine des courbes, travaille des galbes, joue avec le monde maritime et l’univers des coquillages, invente le foutoir organisé de la pierre en cabochon et adoucit les coins vifs, en prenant bien soin, dans son océan de créativité, de garder précieusement un code en vigueur depuis Louis XIV : l’équilibre, c’est-à-dire la signature invisible d’une œuvre d’art française par la grâce de ses proportions parfaites.

Suzanne reste fidèle à la maison René Boivin de 1919 à 1932 ; elle travaille dans l’ombre à être la lumière de l’endroit ; à son départ, Jeanne Boivin a peut-être entendu cette phrase prononcée plus tard par Jacques Prévert : “on reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait lorsqu’il s’en va...” Suzanne crée alors aux côtés de Bernard Hertz, toujours dans la discrétion, n’apparaissant pratiquement jamais dans les publicités. La maison René Boivin, quant à elle, a perpétué sa signature féminine avec Juliette Moutard (1933-1970), Marie-Caroline de Brosses (1970-1988) ou Marie-Christine de Lamaze et Sylvie Vilein (1988-1999). Nous présentons aujourd’hui la réalisation d’un dessin célèbre de Suzanne Belperron, développé dans de nombreuses versions et variantes, ici entièrement serti de diamants.
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Pour toute information, vous pouvez adresser votre demande à :

VILLANFRAY POMMERY - 14 Rue de la Grange Batelière - 75009 Paris
drouot@villanfraypommery.com
Tel : +33 (0)1 53 34 14 29


Si vous souhaitez une estimation, merci de vous reporter au service estimation en cliquant sur le lien ci-dessous :
 

(aucune estimation n’est communiquée par téléphone) 







Lien Instagram : ICI
Plaque attribuée à Léonard Limosin (1505-1577)
Adjugé 76 800 €







Lien Instagram : ICI
Bague "Solitaire"
Adjugée 106 000 €

 







Lien instagram : ICI
LONGWY et Maurice-Paul CHEVALLIER, vase "Boule Coloniale"
Ajugé 7000 €

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